Perception anormale de sons (sifflement, bourdonnement) qui ne sont pas causés par un bruit extérieur. Le son peut être intermittent, continu ou pulsatile. Dans tous les cas, ils peuvent survenir brutalement ou progressivement, dans une seule oreille ou les deux. Ils peuvent être liés à un processus lésionnel de l'oreille interne ou résulter de perturbation mécanique se répercutant sur l'oreille interne. C'est dans ce dernier cas que l'ostéopathie peut intervenir. Au cours d'une infection ou maladie de l'oreille, ils peuvent également survenir avec un déficit auditif associé. Dans ce dernier cas, le traitement de la maladie fait généralement disparaître les symptômes.
Trouble vaso-moteur de nature inflammatoire qui apparait autour d’une articulation et suite généralement à un traumatisme (fracture, entorse, ..), une intervention chirurgicale, une immobilisation plâtrée ou une rééducation trop agressive. Cette réaction est souvent intense et longue (1 an environ) mais réversible. Les personnes atteintes de troubles métaboliques ou psychologiques sont plus concernées. Les symptômes montrent une phase chaude (de quelques semaines à 2 mois), avec des douleurs très intenses et variables, un gonflement, de la chaleur, une rougeur, une peau luisante avec hypersudation, des troubles sensitifs et une réduction des amplitudes articulaires. Puis une phase dite froide avec des troubles cutanés (peau pale dépilée), de la raideur et une fonte musculaire. Les localisations les plus fréquentes sont : main/poignet, pied/cheville et le genou.
Dégénérescence du cartilage au sein d’une ou plusieurs articulations. Phénomène d’usure mécanique irréversible et plus ou moins symptomatique selon les personnes. Les articulations les plus touchées sont les articulations portantes (hanche, genou), le rachis cervical et les doigts. Les facteurs de risques sont la surcharge pondérale, l’âge, les traumatismes et microtraumatismes, les malformations. L’arthrose peut montrer les symptômes suivants : douleur à horaire mécanique (calmée par le repos, douleur à l’effort, absente le matin, pas de réveil nocturne), de la raideur avec une impotence fonctionnelle, des épisodes de blocage. Le piège avec l’arthrose c’est qu’il peut y avoir des signes inflammatoires avec plus ou moins d’épanchement intra articulaire. L’ostéopathe peut soulager les douleurs et limiter le phénomène d’arthrose en limitant les contraintes locales au niveau de l’environnement musculaire immédiat et sur les phénomènes de compensation à un niveau plus général.
En ostéopathie, on parlera d’une réponse corporelle pour pallier ou limiter les conséquences d’une dysfonction (hypo ou hyper-mobilité d’une articulation ou d’un tissus). Il s’agit le plus souvent de phénomènes involontaires dont nous n’avons pas forcément conscience. La compensation peut être proche et/ou à distance du problème initial et plus ou moins organisés ou complexes. Le traitement d’une cause dysfonctionnelle plutôt qu’une compensation en ostéopathie se traduit par une manipulation d’une structure ou zone anatomique plutôt silencieuse a priori. Exemple : Mal de dos mais traitement de la cheville et du bassin, ou encore douleur aux cervicales mais traitement du bassin et d’un bras. Les compensations vont se traduire par des contractions musculaires à distance, des dysfonctions ou encore des hypo ou hyper sollicitation d’une articulation proche ou à distance, des réactions de défense, attitudes vicieuses, dérèglements physiologiques... La mise en œuvre des stratégies de compensation dépend de phénomènes complexes neurophysiologiques, notamment posturaux mais pas que. On associe souvent compensation et adaptation. Pour les distinguer, nous dirons qu’une adaptation est moins délétère ou coûteuse en énergie qu’une compensation, avec l’idée que plus il existe de phénomènes de compensation, moins il y a d’adaptation.
Elles concernent la paroi thoracique et non son contenu. Elles peuvent faire intervenir les nerfs intercostaux, les côtes et leurs articulations ainsi que les muscles qui les relient entre elles. Les névralgies intercostales d’origine vertébrale sont les plus fréquentes. Elles siègent sur le trajet d'un nerf intercostal, souvent à droite et résultent d'un étirement ou d'une inflammation du nerf au niveau de son émergence entre les vertèbres. Les névralgies intercostales dues à des lésions nerveuses apparaissent le plus souvent en parallèle d'un zona intercostal ou postérieurement à un zona (douleur post-zostérienne). Les froissements ou les déchirures des muscles intercostaux font suite à des traumatismes ou exercices intensifs ou à des épisodes de toux importante. Les fractures de côtes résultent le plus souvent d'un traumatisme, à des efforts soutenus de toux ou surviennent spontanément sur des côtes fragilisées (ostéoporose, tumeurs). Les inflammations articulaires (arthrose, arthrites) sont plutôt localisées au niveau du cartilage entre le sternum et la côte (syndrome de Tietze). Une disjonction de l’articulation antérieure au niveau des dernières côtes correspond à un syndrome de Cyriax. Le déplacement du segment antérieur pince le nerf intercostal et provoque une intense douleur irradiante.
Comme zone d’appui privilégie du corps, le pied et sa voute plantaire joue un rôle très important dans la posture et peut selon sa morphologie ou diverses fragilités porter atteinte au reste du corps (genoux, bassin, dos, crâne, yeux, mâchoire, ... ) en présence ou non d’une boiterie. Ou encore être dépositaire d’un problème en aval. Une approche mécanique et globale du patient est toujours intéressante à mener en ostéopathie afin de voir les éventuels liens ou effets de compensation entre une douleur de pied et le reste du corps. Même si la problématique première doit faire intervenir la médecine, la chirurgie, ou le podologue, une approche complémentaire en ostéopathie s’avère toujours pertinente. Quelques pathologies où l’ostéopathe peut intervenir : épine calcanéenne, inflammation de l’aponévrose plantaire, tendinite du tendon d’Achille, épine irritative, crampes à répétition, métatarsalgie, fracture de fatigue, arthrose … les facteurs de contraintes à surveiller dans le cas de douleur sont les suivants : la morphologie du pied, la posture et la surcharge pondérale, le type de chaussure et leur degré d’usure, les traumatismes à répétition, le degré d’usure des chaussures, les articulations adjacentes et à distance et l’ensemble des antécédents du patient.
Fonction perturbée ou altérée d’une structure squelettique, articulaire ou myofasciale, ainsi que les éléments vasculaires, lymphatiques et nerveux en rapport avec celle-ci. Il s’agit le plus souvent de dysfonction de mobilité. Pour les sphères crânienne, viscérale et tissulaire, on se réfère plus souvent à la motilité, plus délicate à percevoir puisqu’il s’agit de mouvements rythmiques, intrinsèques de faible amplitude inscrits dans la mémoire tissulaire, en lien avec les premiers mouvements accompagnant le développement embryologique.
c’est une discipline qui a pour objectif l’amélioration des conditions de travail ou des systèmes homme-machine. Pour ce faire, elle utilise des techniques diagnostiques basées sur l’analyse du travail capable de rendre compte des dysfonctionnements afin d’y remédier. Mais les champs d'application sont plus vastes que cela. L'intervention de l'ergonome peut se situer soit au stade de la conception d’un objet, d’un équipement, d’un poste de travail ou d’un atelier, d’un processus de fabrication, on parle alors d’ergonomie de conception, soit en correction d'un poste existant à la suite d'un accident ou d’une plainte venant des travailleurs. Il peut aussi s'agir d'aménager un poste de travail pour l'adapter à un handicap, ou lorsque les objectifs visés par l'entreprise ne sont pas atteints (qualité ou productivité insuffisante,…) ou lorsque l'entreprise souhaite se lancer dans une réorganisation, mettre en place un nouveau système informatique. L'ergonomie puise son savoir dans les diverses sciences ayant trait au comportement humain pour les mettre au service de l'Homme au travail. Elle vise simultanément la santé de l'humain au travail, son efficacité et sa sécurité. Les principes de l'ergonomie sont la vue globale des conditions de travail (approche systémique) et la participation de tous les acteurs lors d’une étude. La physiologie du travail, la psychologie du travail et l'ingénierie sont à l'origine de l'ergonomie, puis s'y sont rajoutées de la sociologie, de la biomécanique,…
Dilatation avec inflammation des réseaux veineux situés dans la paroi du canal anal. Ce type de pathologie est en rapport avec des anomalies mécaniques et vasculaires. Elles peuvent s'exprimer par une douleur, un saignement ou une gêne locale. On s’intéresse en ostéopathie à la forme chronique, lorsqu’on atteint au moins trois poussées par an. Ce trouble semble en rapport étroit avec une congestion du petit bassin, (+++ femme enceinte ou gros ventre), des aliments trop gras, trop épicés ou trop sucrés, et un niveau de stress important qui joue sur la qualité du transit et sur l’état de constriction des vaisseaux.
Processus de régulation par lequel notre organisme maintient un état d’équilibre. Cet état d’équilibre concerne l'ensemble des paramètres physico-chimiques (glycémie, température, taux de sel dans le sang, pression sanguine, rythme cardiaque, etc.) de notre milieu intérieur malgré les variations que nous rencontrons dans notre rapport avec l’environnement. Le système nerveux autonome et le système endocrinien jouent un rôle incontournable dans cette homéostasie. On utilise généralement le terme d’homéostasie lorsque l’on fait référence à la régulation de variables physiologiques .
C’est une élévation trop importante de la pression du sang contre la paroi des artères. Pour parler d’HTA, il faut :

une élévation de la pression artérielle quand le cœur se contracte égale ou supérieure à 14 centimètres de mercure (cmHg).

ou une élévation de la pression artérielle quand le cœur se relâche égale ou supérieur à 9 cmHg.

Ces mesures doivent être constatées par un médecin à plusieurs reprises lors de 3 consultations successives sur une période de 3 à 6 mois .
Au sens ostéopathique du terme, j’utilise ce terme pour parler de technique qui propose une correction directe des tissus ou qui a pour but de réveiller ou de stimuler une zone ou un organe. Induction au sens d’inciter les tissus, de les entraîner ou de les solliciter dans le sens de leur correction. Cette approche se distingue d’approches dite indirecte, fonctionnelle allant dans le sens de la facilité ou encore d’approche d’écoute (point fixe), ou de déroulé tissulaire (allant dans le sens de la libération tissulaire).
Il peut s’agir de difficultés à l’endormissement, de réveils multiples dans la nuit ou d’un réveil trop précoce le matin. On parle de trouble chronique ou sévère quand le trouble survient plus de trois fois par semaine depuis plus de trois mois. Environ 20 à 30 % de la population se plaint de troubles du sommeil. Une dette de sommeil se répercute sur la santé des personnes avec une fatigue chronique, des troubles digestifs, des perturbations de l’humeur, une tendance à la prise de poids, et une baisse du système immunitaire. Chez les enfants, le sommeil joue également un rôle dans sa croissance et son développement cognitif et affectif. Dormir correctement c’est également permettre à son corps de se régénérer et d’éliminer les déchets. L’ostéopathie peut intervenir sur les patients souffrant de désordres neurovégétatifs et de dysfonction cranio-sacrée.
On s’intéressera essentiellement en ostéopathie aux céphalées dites de tensions (liées à des contractions musculaires sous-occipitales) ou à des céphalées d’origine cervicale (pouvant faire intervenir plusieurs types de structures : ligaments, articulations, muscles, nerfs, … qui se répercutent sur le crâne) et avec ou non une douleur cervicale associée. L’approche ostéopathique proposera une approche globale et spécifique visant la réduction des tensions sur l’ensemble de l’axe cranio-sacré, et selon les données du patient, s’orientera vers des traitements plus spécifiques, cervicaux, crâniens (sutures et dure-mère) , au niveau de la mâchoire avec des visées de détente musculaire, de libération des blocages articulaires ou d’amélioration du drainage veineux ou lymphatique du crâne, etc. La crise de migraine plus stéréotypée (douleur le plus souvent d’un seul côté, pulsatile, d’origine artérielle) avec ses nombreux signes d’accompagnement (photophobie, phonophobie, nausées, sensation d’être barbouillé, pâleur,..) peut également faire l’objet d’une approche ostéopathique sous la forme d’un suivi.
Maladie dégénérative incurable du tissu cérébral qui se manifeste par la perte progressive des facultés mentales, avec troubles de la mémoire, désorientation et confusion. Elle aboutit à la démence et apparaît générale ment à partir de 65 ans.
Douleurs aiguës d'un ou plusieurs territoires de la face. Son origine est neurologique. Il s’agit de l’atteinte du nerf trijumeau qui assure à la fois la sensibilité de la face et la motricité des muscles masticateurs. On distingue classiquement deux types de névralgies de la face : la névralgie dite essentielle du trijumeau, sans cause identifiée et apparaissant essentiellement chez la femme vers 50 ans, et la névralgie secondaire à d'autres pathologies entraînant la compression ou l'irritation de ce nerf ou d'une de ses branches sur leur trajet. La douleur peut-être spontanée ou déclenchée par la mastication et ne touche qu'un seul côté de la face ; elle se présente comme des décharges électriques brutales. Ces douleurs ne concernent qu'une seule partie de la face, soit la zone allant du menton à la tempe en passant par la joue, soit la zone située entre la bouche, le nez et l'oeil, ce qui est le cas le plus fréquent, ou alors la zone située entre la partie au-dessus de l'oeil et le sommet du crâne. Généralement, les douleurs surviennent par accès sur quelques jours. La névralgie secondaire du trijumeau présente quelques variantes, notamment la persistance d'une douleur moindre entre les crises douloureuses. Les trois branches peuvent être touchées simultanément.
Spécialité dentaire destinée à la correction des malpositions dentaires et des malformations des mâchoires afin de redonner une dentition fonctionnelle et esthétique. Elle permet ainsi de favoriser l'esthétique du visage mais aussi les fonctions que sont la mastication, la phonation, la respiration, la déglutition et la croissance. Il faut aussi mentionner que des dents alignées sont plus faciles à nettoyer, ce qui constitue une forme de prévention contre les caries et la chute des dents. L’orthodontie est souvent un passage obligé pour les enfants. 1 enfant sur 10 sont concernés par ce type de traitement en France.
Spécialité chirurgicale qui s'occupe des pathologies des os et de l'appareil locomoteur. Il s'occupe donc non seulement des fractures, mais également des pathologies touchant les tendons, muscles et les articulations. Elle comprend le traitement des affections (Malformations, fractures, ruptures ligamentaires, entorses, déchirures, arthrose,…) des membres supérieurs (épaule, coude et main), des membres inférieurs (hanche, genou et pied) et du rachis sans avoir recours systématiquement à la chirurgie (plâtre).
L’être humain doit être considéré comme un ensemble unitaire où le corps, le cerveau et l’esprit sont mutuellement et réciproquement interdépendants. Cette notion d’unité fait intervenir les notions d’interdépendance de tous les systèmes, et de réciprocité entre chaque partie et le tout au sens où l’un reflète l’autre et vice et versa. Deux manières d’envisager le concept de globalité peuvent être proposées selon Eckert (2012). Le plan de la compréhension intellectuelle avec la prise en compte de la globalité du patient dans la démarche thérapeutique et le plan de la perception d’une unité d’être comme qualité intrinsèque qui rend indissociable toutes les parties du corps (« lorsqu’une partie du corps souffre, tout le corps souffre »).
Ensemble des moyens dont le patient dispose pour faire face aux sollicitations tant externes et qu’internes qu’ils rencontrent. Il s’agit autant de ses capacités biologiques que de ses capacités psychologiques, comportementales et au sein de son environnement de vie (familial, social, matériel, etc.).
Il correspond à une remontée acide du contenu de l’estomac dans l’œsophage. 20 à 40 % des adultes souffrent de brûlures liées au RGO. Le RGO provient généralement d’un mauvais fonctionnement du muscle situé à la jonction de l’œsophage et de l’estomac, qui empêche normalement le contenu gastrique de remonter. Plusieurs raisons peuvent expliquer le RGO : une pression abdominale trop importante (en cas d’obésité ou de grossesse), la présence d’une hernie hiatale, une surproduction de sucs gastriques. Dans tous les cas, la remontée crée des brûlures de l’œsophage car les cellules de l'organe ne sont pas conçues pour résister à un pH aussi acide.
Ce sont des douleurs au niveau des jambes qui correspondent à une irritation des racines des nerfs L5, S1 (sciatique) ou L2, L3 ou L4 (cruralgie). La douleur se propage le long des nerfs, avec des sensations de fourmillements ou perte de sensibilité sur les territoires cutanés correspondants. Une perte de force musculaire peut également s’observer. Lorsque les douleurs se situent derrière la jambe, il s’agit d’une sciatique et si elle apparaissent devant, il s’agit de cruralgie. Un examen médical et des examens d’imagerie pourront être utiles si les symptômes s’aggravent ou persistent.
Elles correspondent à une inflammation chronique (plus de 3 mois) de la muqueuse des sinus de la face avec une muqueuse épaissie et une accumulation des sécrétions dans les sinus par défaut d’évacuation. Elles apparaissent souvent à la suite de phénomènes congestifs rhino-pharyngés. Elles se manifestent par un écoulement uni ou bilatéral avec mouchage dégluti ou craché, une obstruction nasale et une respiration buccale. Les douleurs faciales sont rares contrairement aux douleurs frontales plus fréquentes mais dont l’intensité varie selon les individus, des douleurs auriculaires peuvent également survenir. En ostéopathie, on s’intéressera aux sinusites chroniques avec des débuts dans l’enfance ou l’adolescence (avec ou non de terrain allergique) et qui ne présentent pas de cause médicale de type infection dentaire, polypes, kystes, mycoses, champignons, ... ou maladie.
Avec présence ou non d’une inflammation chronique (plus de 3 mois) de la muqueuse des fosses nasales. On notera un écoulement permanent pouvant évoluer en obstruction nasale, respiration buccale, avec une sensation de pesanteur faciale. Les rhinites non allergiques survenant sur un terrain de stress en font partie. Que ce soit pour les rhinites ou les sinusites, les symptômes congestifs seront traités en ostéopathie sous l’abord d’hypothèses d’origine structurelle ou de dérèglement du système neuro-végétatif.
Arrêt ou ralentissement de la circulation d'un liquide dans l'organisme qui correspond à une stagnation, un état d’immobilité. La stase est donc le processus inverse de tous les phénomènes organiques courants. Il peut s’agir de sang, de lymphe, de liquide gastrique, d’accumulation de toxines,… c’est un état pathogène puisqu‘il bloque le fonctionnement normal de l’organisme. En ostéopathie, la libre circulation des liquides est primordiale. Still précise dans son livre autobiographique, l’importance revêtue par un système circulatoire en parfait état de marche. « En 1874, j’ai proclamé qu’une artère perturbée marquait le commencement de l’heure et de la minute où la maladie commençait à semer ses germes de destruction dans le corps humain. Qu’en aucun cas ceci pouvait arriver sans une atteinte ou une interruption de la circulation artérielle dont le rôle est par nature d’approvisionner et de nourrir chaque nerf, ligament, muscle, morceau de peau, os et artère elle-même. Celui qui souhaite résoudre avec succès le problème de n’importe quelle maladie ou difformité doit trouver une ou plusieurs obstructions artérielle ou veineuse. La règle de l’artère est absolue, universelle et celle-ci doit être libre sous peine de maladie » (autobiography of AT still, 1908).
La structure fait référence à l’ensemble des tissus et organes du corps humain (squelette, muscles, ligaments, articulations, etc.). En ostéopathie, on dit que la structure gouverne la fonction et vice et versa (structure et fonction sont indissociables et étroitement interdépendantes l’une de l’autre). Le traitement de la structure constitue l’objectif thérapeutique de l’ostéopathie à savoir rétablir l’harmonie dans la structure pour permettre à la fonction de s’accomplir au mieux. Still disait « L’ostéopathie repose sur la perfection de l’œuvre de la Nature. Quand toutes les parties du corps humain sont en ordre, nous avons la santé. Le fait de les réajuster fait disparaître la maladie et redonne la santé ». L’existence d’un dérangement structurel doit être traitée non seulement pour faire disparaître la symptomatologie en résultant mais encore pour éliminer son rôle comme facteur de maintien ou d’aggravation de la pathologie existante.
Phénomène micro-inflammatoire local du à la compression du nerf médian sous le lig annulaire antérieur du poignet. Ce syndrome se manifeste par des troubles de la sensibilité et une douleur de la face palmaire des deux ou trois premiers doigts à prédominance nocturne, insomniante, brulure, douleur améliorée par le fait de secouer la main. On peut également observer des troubles vasomoteurs : vasodilatation : œdème, chaleur, rougeur ou vasoconstriction : cyanose, froid. On le retrouve souvent chez les femmes d’âge moyen, soumises à des microtraumatismes répétés (secrétaire, bâtiment) ; hypothyroïdie, femme enceinte (œdèmes). L’approche ostéopathique consiste à libérer le bras et ses attaches de toutes tensions susceptibles de causer ou maintenir cette situation de surpression canalaire. En cas d’amyotrophie du pouce et d’échec thérapeutique, un acte chirurgical peut être nécessaire.
Il concerne l’articulation entre la rotule et le fémur et se manifeste par des douleurs sur le devant du genou irradiant vers le bas sur la crête tibiale ou en arrière dans le creux poplité, notamment en flexion lors d’une position assise prolongée (syndrome du cinéma ou en voiture) ou accroupissement. La rotule est un os qui se trouve essentiellement maintenu par le tendon du quadriceps et fibres capsulaires dépositaires de diverses forces en charge de la centrée. Fléchir la jambe, c’est augmenter la pression de la rotule contre le fémur. Si l’environnement musculo-capsulo-ligamentaire comprend des tensions à l’origine, ou des déséquilibres de tonus, la pression à la flexion sera d’autant plus importante ou inégalement répartie dans l’articulation créant ainsi des phénomènes de surpression et de frottement anormaux qui vont être à l’origine de la douleur. L’approche ostéopathique consiste à rééquilibrer l’ensemble des structures articulaires et tissulaires locales mais aussi en aval et en amont, antérieures et postérieurs et sur les deux jambes afin d’éliminer les restrictions, adhérences, blocages, sources de tensions et de compensations. Selon l’état des tissus et du patient, des conseils en rééducation et/ou étirement pourront éventuellement être donnés.
Le tendon est la partie fibreuse qui relie le muscle à l'os. Il est souvent contenu dans une gaine au sein de laquelle il glisse. Ce glissement est favorisé par un liquide lubrifiant sécrété par la gaine et appelé synovie. La tendinite correspond à l'inflammation du tendon et de sa gaine. La tendinite peut être le résultat d'une sollicitation trop importante, inhabituelle, du tendon. Elle peut être aussi la résultante d'une irrégularité du tendon, due par exemple à des élongations ou des ruptures tendineuses partielles. Dans les deux cas, le tendon frotte anormalement sur sa gaine et induit des phénomènes d'irritation et de morts cellulaires. La mauvaise vascularisation naturelle des tendons, aggravée par une sollicitation excessive ou par la déshydratation, est aussi retenue comme cause de tendinite. Le traitement de base est la mise au repos du membre et l'application de glace. Les anti-inflammatoires sont souvent peu efficaces. Quelques tendinites classiques : l'épicondylite latérale ou tennis elbow, la tendinite de la longue portion du biceps, la tendinite de la coiffe des rotateurs notamment du supra-épineux, les pubalgies, la tendinite du moyen fessier, la tendinite de la patte d'oie, la tendinite achilléenne, …
Ce terme courant désigne un spasme caractéristique d’un muscle particulier du cou qu’on appelle le SCOM c’est-à-dire le sterno-cléido-occipito-mastoïdien. C’est un muscle qui comprend plusieurs faisceaux musculaires reliant le sternum et la clavicule à l’arrière et le côté du crâne. Sa contracture réflexe se manifeste par une attitude caractéristique de la tête : inclinée du côté de la douleur et tournée dans le sens opposée. Le mécanisme du torticolis peut s’apparenter à celui du lumbago au niveau des lombaires. Il s’agit alors dans ce cas d’une contracture réflexe qui a pour but de protéger initialement les cervicales (souffrant de hernie ou arthrose). Le spasme ainsi créer peut également comprimer les nerfs du bras et ainsi créer des irradiations douloureuses et fourmillements dans le bras (névralgie cervico-brachiale, l’équivalent de la sciatalgie au niveau du bras). L’origine peut également provenir d’une irritation du nerf innervant le SCOM et le trapèze, d’une mauvaise position de la tête (attention aux trop gros oreillers) ou d’un courant d’air. Dès l’apparition d’un torticolis, mettre du chaud dessus et si celui-ci s’avère particulièrement rebelle, allez voir un ostéopathe !
Ce sont des troubles qui n’impliquent a priori pas de lésions anatomiques sauf s’ils persistent longtemps ou qui n’impliquent pas d’origine médicale. On précise habituellement que l’ostéopathie a une préférence pour les troubles purement fonctionnels. Mais cela n’est pas toujours vrai. En cas d’une suspicion de lésion organique non diagnostiquée sur le plan médical, l’ostéopathe réoriente vers un médecin sans s’exclure nécessairement de la prise en charge, une fois le diagnostic médical établit. De plus, en cas d’atteinte lésionnelle ou de maladie inflammatoire ou de maladie au long cours, le médecin ou le patient peut faire appel à l’ostéopathie comme axe thérapeutique complémentaire. A chacun ensuite de définir son champ de compétences pour éviter tout risque au patient et pour optimiser les capacités de ce dernier à retrouver la santé. C’est aussi au patient à qui revient ce choix en fonction de ses besoins, de son parcours de santé, de ses croyances et de sa capacité à juger du bienfait des approches thérapeutiques vers lesquelles il s’adresse. Exemple : vous avez mal au dos et les examens d’imagerie ne décèlent rien… il s’agit d’un trouble fonctionnel.
On s’intéressera ici aux vertiges d’origine périphérique (vs centrale) et pour lesquels il n’existe pas d’atteinte lésionnelle ou organique. Il peut y avoir une origine traumatique, anatomique ou structurelle, circulatoire ou posturale et impliquant parfois d’autres symptômes neurovégétatifs (nausées) ou des troubles auditifs ou visuels. Un diagnostic médical sera donc préférable avant de pouvoir proposer une approche ostéopathique du vertige. Les VPPB (vertige paroxystique positionnel bénin) déclenchés au changement de position de la tête ou encore la maladie de Ménière associant vertiges, surdité et acouphènes liés à un phénomène d’hyperpression lymphatique au sein de l’oreille interne, seront des diagnostics pour lesquels une approche ostéopathique pourra être proposée. La présence de vertige sans diagnostic précis mais pour lequel on pourra conclure à un trouble fonctionnel, ou encore les sensations d’instabilité de la tête proches de la sensation de vertige, aux origines cervicale et sous-occipitale seront également de bons candidats à l’approche ostéopathique. L’approche ostéopathique s’intéressera aux causes traumatiques (antécédents d’accident), posturale, cervicale, crânienne et circulatoire (rééquilibrage du système sympathique cervical).
La notion de conflit entre deux structures anatomiques est un grand classique au niveau de l’épaule (sous la coracoïde, sous l’articulation acromio-claviculaire,…) mais a été également décrite au niveau du coude et du poignet. Le conflit peut faire intervenir des structures tendineuses, musculaires, articulaires, osseuses et nerveuses. Le contexte peut être traumatique ou micro-traumatique avec une activité prolongée ou répétitive. Les douleurs sont souvent progressives, soulagées par le repos. Les zones de conflit peuvent s’apparenter à des zones de compression pouvant faire intervenir des structures nerveuses : à la racine, au niveau du plexus (au niveau du cou) ou plus bas encore sur des nerfs bien différenciés (zones autour de l’épaule, au niveau de l’aisselle, au niveau du coude, à l’avant-bras et au poignet). Dans ces derniers cas, des symptômes neurologiques pourront s’observer, avec des modifications de la sensibilité et de la force musculaire. En l’absence de signe de gravité, un traitement ostéopathique pourra être proposé.


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